samedi 2 août 2014

Ile de Koh Rong

Passage express a Sihanoukville pour prendre un bateau qui nous depose tout de suite a l'ile de Koh Rong apres 50 minutes de bateau rapide.
L'ile est peuplee de jeunes touristes anglo saxons amateurs de biere et de musique forte. Bien que nous aimions la biere comme la musique, ce n'est pas ce que nous sommes venus chercher ici.
Coup de chance, on nous propose un bungalow face a la mer a prix tres raisonnable sur une plage isolee au milieu d'un complexe en construction. Nous sommes les seuls touristes sur la plage, parmi quelques travailleurs cambodgiens.


 Le deuxieme jour, nous partons faire une petite balade au milieu de l'ile, avec un peu de jungle... ca nous manquait!


Un peu de snorkelling, les fods sont beaux mais l'eau est un peu trouble en ce moment. On voit quand meme quelques beaux poissons et des coraux.  


 Les bateaux des pecheurs du village voisin.


Et le dernier coucher de soleil cambodgien...


Nous sommes actuellement en transit a Sihanoukville avant de partir pour Bangkok demain et prendre notre avion lundi soir.
Un petit bilan sur ce voyage. C'est un pays qui selon nous c'est un peu trop vite adapte au tourisme haut de gamme, privilegiant les grands complexes hoteliers, de quoi manger et dormir, en negligeant le contenu touristique. Les Khmers sont un peuple complexe, marques par leur histoire recente, qui leur fait privilegier les valeurs de l'argent et parfois oublier l'humain. Ils sont toutefois tres souriants et sympathiques, ce qui est tres agreable. C'est avec un petit gout de frustration que nous quittons l'Asie cette annee...
Merci a vous tous de nous avoir suivi et d'avoir fait vivre notre blog par vos commentaires. Et a tres vite en France!

Khampot

Apres Kep, cap sur Khampot. On ne va pas se mentir, l'attrait de la ville et de ses environs n'est que limite, surtout en ayant vu les alentours de Kep avant. En revanche, nous ne regrettons pas une seconde notre passage la bas pour la belle rencontre que nous avons fait avec Rene et San a leur Guest House Pepper Box. Deux personnes adorables grace a qui nous avons mieux compris le Cambodge et les Khmers.

Dans le sud du pays, la communaute Cham et bien representee. Ce sont des musulmans qui etaient presents dans la region avant les Khmers. Voici une de leur mosquee dans un des villages Cham que nous avons traverse. Ca change un peu des temples bouddhistes!


En allant voir une grotte temple, nous avons eu droit a ce beau panorama verdoyant sur les rizieres qui depuis les Khmers rouges occupent une tres grande partie du territoire cambodgien. Pour les couleurs, on est a la bonne periode, pour la boue a moto aussi...


Nous garderons un bon souvenir de notre petite croisiere sur le fleuve un peu avant le coucher du soleil.


Des pecheurs qui rentrent du travail, car le fleuve se jette directement dans la mer, a quelques kilometres de la.


Quelques touristes plus fortunes que nous logent dans ces bungalows de luxe.


Nous avons jete l'ancre le temps aue les enfants de la famille piquent une tete. Il nous ont propose de les accompagner tout habilles, on a fait les petits joueurs...


Le fameux coucher de soleil, un des rares que nous aurons vu en saison des pluies.

mercredi 30 juillet 2014

Kep (2)

Au programme de ce jour, balade physique au Parc National de Kep sous la chaleur et l''humidite, une des plus grosses suees de notre vie!


Mais la vue sur la cote en valait la chandelle.


Le fameux poivre de Khampot dans une des plantations de la region.


Tres renomme dans le monde de la haute gatronomie internationale, il est rouge, noir ou blanc (rouge decortique) selon le degre de maturite au moment de la recolte. Le vert est celui qui vient d''etre recolte et doit etre consomme immediatement (si possible avec un crabe...).


Le marche au crabe de Kep au coucher du soleil.

Kep (1)

Apres la jungle, direction la cote pour se reposer un peu!
C''est dans une guest house tenue par un francais que nous nous refaisons la cerise pendant 3 jours, et grace a la gastronomie locale dont la specialite est le crabe, plus particulierement au poivre vert de Khampot.


Nous partons a l''aventure a moto le long de la cote et traversons quelques villages de pecheurs.


Si proche de la mer, nous decouvrons des marais salants, et encore des rizieres.


Petite pause a la plage du villge d''Angkoul pour se faire une noix de coco!


Si si la photo est veridique. Claire s''est vraiment essaye a la moto, c''est son pere qui doit etre fier d''elle! Ca faisait marrer les Cambodgiens de voir une femme conduire son homme.


Ici meme les plus jeunes travaillent dans les rizieres.


Des petits jeunes qui nous ont fait visiter une grotte temple, exercice pratique de leur cours d''anglais dispense a deux pas du lieu.


Plus de buffles que de vaches dans ses coins du Cambodge.


Et pour finir un de nos premiers coucher de soleil du voyage, il etait temps!

vendredi 25 juillet 2014

Ratanakiri (qui pleure) 2

Les 3 jours suivants ont ete consacres a un trek dans la jungle profonde avec l'agence Parrot Tours.
Au programme, 3h de moto (ou devrais je dire mobilette...) sur les routes, puis pistes et enfin dans la jungle et ses enormes flaques de boue et les glissades associees. Experience a vivre! Ca commence fort en emotions.
Nous passons la premiere nuit dans la maison de cette dame, dans un village de minorites ethniques du Cambodge. Nous avons beaucoup de chance car plusieurs familles du village ont chasse un cochon sauvage le matin meme, et nous sommes invtes a partager le festin avec eux et a les voir preparer la bete. Nous goutons tous les morceaux (filet, foie, poumon, boyaux...) sous toutes leurs formes (cuits au feu de bois, bouillis, marine, cru en tartare avec du sang frais...), le tout arrose de vin de riz rallonge a l'eau de la riviere. On vous aurez bien montre mais les photos portent malheur car les esprits le prendraient mal. Car ces villageois sont animistes. Apres toutes ses folies, nous avons tres peur pour nos intestins, qui malgre qulques alertes dans la soiree tiennent finalement le choc! Tout commrncait donc  merveille.


Les piments qui permettaient de faire une pate avec du sel et du citron pour agrementer la viande que nous trempions dedans.


Le deuxieme jour nous partons pour une bonne journee de marche avec notre guide anglophone, tres peu locace, et le ranger annonce par l'agence pour nous guider dans la jungle... qui se revele etre un jeune garcon de 12 ans!
Nous traversons tout un tas de cours d'eau a pied.


Des zones degagees pour la culture sur brulis du riz, des bananes, des pasteques, des concombres... tout ca pele mele dans un meme champ.


De la foret plus dense avec des arbres impresionants par leur taille et celle de leurs racnes.

Voici notre equipe


Et les invites surprise!


Nous regardons nos guides allumer un feu sous la pluie avec du bois mouille... on prend note pour le feu de camp du Mondarrain : la technique, c'est de mettre une bougie dans le foyer pour entretenir la flamme et secher le bois, et peut etre aussi de fumer une cigarette en meme temps!


Voici notre camp du deuxieme soir, tout se passait encore bien, a part un peu de frustration de n'avoir aucune info par nos guides sur la foret, et de suivre de maniere passive sans but precis...


Deuxieme nuit dans un hamac, mais cette fois ci en pleine jungle avec la protection d'une seule bache!


Apres manger, la nuit tombee, notre guide nous propose d'aller faire une marche nocturne de 30/40 minutes. Nous acceptons avec joie, contents que l'on nous propose une activite un peu originale. Nous les suivons donc tous les deux, en calecons et la clope au bec ( pas nous, eux! ).

Au bout de 20 minutes les pieds dans l'eau dans des passages opressants sous des branches basses et au milieu de la brousaille, nous faisons demi tour pour regagner le camp. Mais tres vite nous nous rendons compte que nos guides se sont perdus. Nous faisons demi tour a plusieurs reprises et empruntons des zones tres denses vaguement debrousaillees a la machette au fur et a mesure de notre avancee, passant sur des arbres couches et glissants, evoluant dans des flaques d'eau croupies ou des cours d'eau boueux jusqu'en haut des cuisses. Le jeune garcon tombe deux fois, s'egratignant joliment.

Les fourmis nous attaquent, provoquant des piqures tres douloureuses en rentrant dans nos pantalons, telles des piqures de guepe. Des sangsues se baladent sur nos pieds et jambes laissant des petites plaies rouges, des tiques s'accrochent egalement, et les heures passent... 1h, 2h, 3h, la frontale du guide n'a plus de jus, les notres faiblissent dangereusement. Et le guide ne nous parle toujours pas.

Nous finissons par nous retrouver sur un chemin d'exploitation forestiere, la progression y est plus facile et moins stressante, quand tout a coup, notre guide, qui a enleve ses chaussures (normal pour marcher dans la jungle...), se fait piquer : deux petits trous sanglants aparaissent sur son pied... On pense tous a un serpent, mais il n'a pas pu identifier l'animal. Son pied gonfle, son anglais est de moins en moins comprehensible, il perd sa lucidite, pris par la peur. Il confie la mission de retrouver le chemin au jeune garcon. 4h apres notre depart, nous retrouvons enfin notre camp de base, sans savoir ce qu'il va advenir de notre guide qui gemit de douleur.

Le lendemain matin vers 6h, il nous reveille par ses plaintes, mais il est bel et bien vivant! Nous reprenons rapidement la direction du village du jeune garcon ou nous arriverons 2h30 plus tard. En fait, le guide s'est fait piquer par un gros mille pattes venimeux, et non par un serpent. Une accumulation d'erreurs de la part de l'agence et du guide nous ont fait passer proche de la catastrophe... La nuit, les animaux chassent et sont tres agressifs comme nous l'avons vu avec les fourmis qui etaient toutes gentilles la journee. Le manque de visibilite et les endroits dans lesquels nous nous sommes engages aurait pu nous faire tomber sur un nid de serpents ou d'araignees, et avoir des consequences plus graves.

Le troisieme jour, nous avons donc trace au plus vite pour retrouver les motos. A peine demarre, notre guide noie son moteur dans le premier cours d'eau traverse, normal avec une mobilette dans la jungle en saison des pluies. Nous galerons trois heures pour essayer de la reparer avant de rentrer a l'agence sains et saufs mais eprouves!

Cerise sur le gâteau, nous découvrons le lendemain que le guide ne nous a pas rendu la frontale que nous lui avions prêtée.
En espérant qu'il ne s'agisse que d'un oubli...



Ratanakiri (1)

Nous voila de retour a Phnom Penh apres 4 jours passes dans le Ratanakiri plus deux jours de trajet aller retour, a l'extreme nord ouest du pays. Cette region isolee est difficilement accessible, nous avons mis 12h pour y arriver en bus, et la saison des pluies ne facilite pas les deplacements sur place car les pistes poussiereuses deviennent vite de la boue impraticable. La pluie ne nous a cependant pas poser de problemes durant notre sejour.

La premiere matinee a ete consacree a trouver une agence pour partir en trekking. L'apres midi, nos sommes parti a velo (sans vitesse :( malgre les creux et les bosses) jusqu'a un lac volcanique au milieu de la jungle, a 5km de Ban Lung, la capitale de la province du Ratanakiri.



Des pontons sont amenages pour se baigner,et plonger!


L'eau est cristalline e tla foret d'un vert intense, le plus beau paysage du Cambodge pour le moment!


samedi 19 juillet 2014

Phnom Penh (3)

Derniere journee a Phnom Penh avant le depart demain pour le Ratanakiri (qui pleure?).

Nous repartons en moto maintenant que Mathieu maitrise tous les aspects de la circulation cambodgienne, pour l'ile de Don Dach dite ile de la soie.


Nous avons decouvert un nouveau velo (ca nous manquait) qui, soit dit en passant, permettait d'irriguer les rizieres a partir de l'eau du Mekong.


Voila pourquoi l'ile de la soie... Ces cocons sont ceux de vers a soie...


tisses par les femmes de la communaute!


Pour finir, nous sommes alles acheter une partie des souvenirs au marche russe, mais vous n'aurez pas de photos!